Pour le 24 juin (journée de la Saint-Jean Baptiste, fête Nationale du Québec):
Les PDF pour impressions et diffusions:
Couleurs
Noir et blanc
Le dossier de presse pour le 24 juin:
Le 1er tract:
Pour diffusion immédiate!
On donne des "carrés rouges" en plus...
En noir et blanc...
Impression en inversant les sens pour faire un Recto/ Verso...
Dossier de presse pour le 1er juin:
Pour diffusion immédiate:
Charlotte Da Cunha | 31 mai 12:12 |
"Les étudiants du Québec sont visionnaires. Ils nous ont ouvert la voie. Nous sommes maintenant une nouvelle bouée dans le chenal dangereux du changement de paradigme mondial. Après la Révolution
du jasmin et le Printemps arabe, après les Indignados d’Espagne, le mouvement Occupy, les insurrections de Londres et les grèves d’Athènes, nous voilà porteurs du flambeau. Partout au monde, les
gens se lèvent, indignés. Nous venons de prendre le relais. Nous parlons maintenant au nom d’une population mondiale en quête de justice, de solidarité, d’équité. (...)
En nos casseroles, bouillent la colère des dépossédés et les larmes laissées par les restructurations et les licenciements. Nous nous cuisinons des lendemains autres que ceux d’une démocratie corporative vendue à bout portant au plus offrant.
Nos rues sont des parlements modernes, les gens qui y marchent sont géants, on les voit de Los Angeles à Londres, de Buenos Aires à Kinshasa. […]
Alors, ça fait peur. Alors, on nous craint. On veut nous taire. Partout, les lois spéciales ont été adoptées, de la Russie à la Suisse en passant par l’Espagne… Des lois de panique, des lois-bâillons, des lois matraques. Mais nous resterons debout. Nous mijotons un monde à notre image. Oui, ça prendra du temps, mais ce sera toujours mieux que de faire du temps.
Partout, les médias tentent et tenteront de nous discréditer. De jouer de la sémantique, de blasphémer le vocabulaire pour réduire la grandeur de ce mouvement. (...) On veut nous réduire, on se moque des enjeux et des porte-parole, on nous infantilise et l’ensemble de la machine médiatique s’arme pour détourner l’attention du coeur du combat.(...)
Et devant cette répression, devant le monopole de la violence, nous continuons à lancer un appel à la réflexion, un appel à un moratoire sur les droits de scolarité, à un moratoire sur l’exploitation des gaz de schiste, du pétrole, un moratoire sur la vente au rabais de nos ressources. Un appel à l’équité, et à une économie solidaire." Philippe Ducros, Le Devoir, 30 mai 2012
En nos casseroles, bouillent la colère des dépossédés et les larmes laissées par les restructurations et les licenciements. Nous nous cuisinons des lendemains autres que ceux d’une démocratie corporative vendue à bout portant au plus offrant.
Nos rues sont des parlements modernes, les gens qui y marchent sont géants, on les voit de Los Angeles à Londres, de Buenos Aires à Kinshasa. […]
Alors, ça fait peur. Alors, on nous craint. On veut nous taire. Partout, les lois spéciales ont été adoptées, de la Russie à la Suisse en passant par l’Espagne… Des lois de panique, des lois-bâillons, des lois matraques. Mais nous resterons debout. Nous mijotons un monde à notre image. Oui, ça prendra du temps, mais ce sera toujours mieux que de faire du temps.
Partout, les médias tentent et tenteront de nous discréditer. De jouer de la sémantique, de blasphémer le vocabulaire pour réduire la grandeur de ce mouvement. (...) On veut nous réduire, on se moque des enjeux et des porte-parole, on nous infantilise et l’ensemble de la machine médiatique s’arme pour détourner l’attention du coeur du combat.(...)
Et devant cette répression, devant le monopole de la violence, nous continuons à lancer un appel à la réflexion, un appel à un moratoire sur les droits de scolarité, à un moratoire sur l’exploitation des gaz de schiste, du pétrole, un moratoire sur la vente au rabais de nos ressources. Un appel à l’équité, et à une économie solidaire." Philippe Ducros, Le Devoir, 30 mai 2012